Le domaine de la restauration est de plus en plus convoité par les entrepreneurs. Pour gagner leur vie, nombreux sont ceux qui choisissent d’évoluer dans ce secteur. Envisagez-vous d’ouvrir votre propre snack ? Si vous avez un tel projet, il vous faut être titulaire de certaines qualifications professionnelles afin de mieux vous en sortir. Quelles sont les formations recommandées et les compétences nécessaires pour ce business ? Éléments de réponse.
Avoir le CAP Cuisine
Cette formation permet d’intégrer rapidement le milieu professionnel pour se lancer dans la vie active. Les jeunes qui s’aventurent sur ce chemin cumulent le plus souvent les formations théoriques dispensées par un établissement scolaire et une expérience professionnelle en entreprise. Une alternative rapide qui leur permet d’avoir plus facilement accès au monde de l’emploi après l’obtention de leur diplôme.
Diplôme d’État de niveau V, l’obtention du CAP Cuisine nécessite deux années et peut s’effectuer en même temps qu’un contrat de professionnalisation ou un contrat d’apprentissage soit en cours d’exécution. Lors de la formation, les étudiants seront instruits sur l’approvisionnement et à l’organisation de la production culinaire.
Il leur sera enseigné des pratiques professionnelles pour réceptionner, stocker et utiliser les denrées alimentaires. Ces jeunes auront à suivre des cours théoriques pour apprendre à mieux organiser leur poste de travail ceci en prenant en compte les conditions impératives pour la production.
Les apprenants en formation de CAP Cuisine auront à suivre les enseignements professionnels relatifs aux préparations culinaires des aliments, à la réalisation des cuissons, des plats, entrées et desserts. Pour la création de leur snack, ils seront aussi outillés sur les risques et les préventions en milieu professionnel. Aussi, pour ce business, ils auront à apprendre :
- le dressage
- la prévention santé environnement
- le travail en équipe
- la technologie culinaire
- et la mise en œuvre des préparations culinaires.
Cette formation requiert certaines exigences. Les matières générales sont aux programmes et les étudiants doivent effectuer des stages.
Une phase pratique pour valider son diplôme
Ce plan de formation nécessite plusieurs stages dans les entreprises. Ils constituent une occasion pour la mise en pratique des compétences acquises jusque-là. Grâce à cette phase théorique, les apprenants obtiennent une première expérience professionnelle. Cela à travers une formation en entreprise de restauration collective, traditionnelle ou de la restauration commerciale.
Au cours des stages, ces futurs gérants de snacks sont suivis par un maître d’apprentissage. Celui-ci leur transmet ses expériences. Ainsi outillés, ces jeunes peuvent facilement embrasser cette activité et découvrir les métiers de la cuisine et de la restauration.
Pour le programme, il faut dire que les jeunes étudiants suivent des matières générales en plus de l’enseignement professionnel qu’ils reçoivent. En effet, il leur est enseigné le français, l’histoire-géographie, les mathématiques, l’anglais et les langues vivantes. Au cours de ce cursus, ils reçoivent aussi des cours relatifs aux sciences physiques et appliquées.
Une formation en hygiène alimentaire
Depuis plusieurs années déjà, la loi qui régit les restaurants classiques et les restaurants rapides tels que les fast-foods et les snacks fonctionnent selon certaines règles. Ce statut impose de justifier de la formation Hygiène dispensée par l’HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point).
Elle concerne surtout les établissements dont les plats sont immédiatement consommés par les clients. Cet apprentissage est destiné aux entrepreneurs en restauration dont le code NAF (Nomenclature d’Activité Française) est 56,10 A (restauration traditionnelle, 56,10 B ou 56,10 C).
Ce cours d’hygiène est enseigné sur 14 heures. Il comprend des modules qui correspondent au plan de maîtrise sanitaire, aux fondamentaux de la réglementation nationale et européenne en matière d’hygiène. Cette formation prend aussi en compte les aliments et leurs risques pour le consommateur.
Une formation pour l’obtention d’un permis d’exploitation
Pour l’ouverture d’un snack, le chef principal doit détenir un permis d’exploitation. Ce document lui permettra d’obtenir une licence de restaurant ou de débit de boissons s’il souhaite vendre l’alcool. Pour l’obtenir, il lui faut suivre une formation dont la durée dépend de sa situation. Cependant, elle n’excède pas 3 jours.
Généralement, cette formation dure 20 heures et sensibilise sur les droits et devoirs des gérants d’établissements de restauration. Elle suit un programme agréé et le permis d’exploitation obtenu est valide sur 10 ans renouvelables. Toutefois, il faut noter que ce genre de formation n’est pas obligatoire pour un snack qui ne vend pas l’alcool.
D’autres qualifications secondaires
Étant donné que le chef d’entreprise doit faire face à de nombreux défis, il doit avoir en plus de sa franchise, de nombreuses compétences. En effet, il doit être polyvalent et posséder des qualifications dans les domaines du marketing ou du management. La communication traditionnelle et digitale est des atouts qui lui sont également indispensables.
Le gérant d’un snack doit aussi avoir un aperçu sur les particularités des restaurants en matière de comptabilité. La simple raison est que cette activité impose un suivi comptable relatif à la gestion des stocks, à l’optimisation des trésoreries et à la tenue de la caisse du restaurant. Aussi, nécessite-t-il le respect de la réglementation en matière de licences et autres autorisations.