L’univers de la restauration traditionnelle reste au cœur de tous les débats. Cette restauration est appréciée par de nombreuses personnes à travers le monde. Le moindre que l’on puisse dire sur cette restauration, c’est qu’elle a encore de beaux jours devant elle. A savoir que la restauration traditionnelle englobe l’ensemble des restaurants qui offrent des aliments et des boissons à déguster sur place. La présence de ces établissements peut donc vous priver d’un restaurant. D’après quelques évaluations, les activités de la restauration traditionnelle représentent des risques professionnels vis-à-vis des salariés.
Les risques professionnels
La restauration traditionnelle regroupe les établissements servant des repas à déguster sur place contre rémunération. Ces établissements sont notamment les restaurants classiques, les restaurants d’hôtels et les restaurants de tourisme. La restauration traditionnelle est en dissimilitude aux nouvelles formes de restauration telle que la restauration à thème. Comme l’hôtellerie et les traiteurs, cette restauration emploie une population jeune et souvent sur des contrats à durée déterminée, ce qui engendre des risques dans ce domaine. Les risques professionnels qui peuvent se produire dans cette restauration sont notamment les maladies, les coupures, les chutes ou le stress.
La santé des salariés
Les métiers dans la restauration traditionnelle, dont l’hôtellerie, sont difficiles surtout lorsqu’ils s’agissent du travail des serveurs, cuisiniers… Les salariés dans ce secteur répondent à la fois des services de rapidité et de qualité. Ils doivent faire preuve de polyvalence. Ces salariés travaillent souvent en horaires décalés. Il arrive donc que ces salariés soient touchés par des accidents du travail, et même des maladies professionnelles. Ces risques apportent effectivement des conséquences sur le plan humain (santé).
Les horaires de travail
Les horaires atypiques, tels que le travail de nuit ou le travail posté, peuvent avoir des conséquences fatales sur la santé des salariés concernés. Le travail en horaires atypiques crée des risques pour la santé dont les troubles cardiovasculaires. Les conséquences sur la santé de chaque salarié sont différentes selon les horaires pratiqués. Pour le travail de nuit, les effets sont liés au manque de sommeil. Et pour le travail posté, les conséquences sont liées à des décalages des rythmes de vie.
Prévenir les risques
Pour prévenir les risques dans le secteur de la restauration traditionnelle, il faut d’abord les évaluer. Certaines mesures d’évaluation permettent de prévenir, et même de réduire les risques liés aux horaires atypiques. De ce fait, l’employeur est dans l’obligation de réaliser une évaluation des risques liés aux postes concernés. Il doit également mener des actions sur le contenu, l’environnement et l’organisation du travail. Aussi, avant que le salarié ne commence son travail, il faut que l’employeur lui assure une formation sur les risques qui peuvent se produire à ces horaires, tout en élaborant leur prévention.
Organisation du travail
L’organisation du travail joue un rôle primordial en vue de prévenir les risques professionnels. Une organisation déficiente peut produire des effets néfastes : risque psychosocial et accident. Toutefois, des choix organisationnels adéquats peuvent coopérer à préserver la santé et la sécurité des salariés. Agir sur l’organisation du travail dans ce domaine forme ainsi un appui pour lutter contre les accidents de travail dont les chutes, les coupures ou les maladies professionnelles.
Utilisation des équipements de protection
Les accidents les plus fréquents dans ces établissements sont liés à des chutes et à des coupures. Les effets du stress et les incivilités de certains clients sont les principales causes d’arrêts pour ce qui concerne les maladies professionnelles. Pour éviter ces risques, des solutions concrètes sont recommandées par l’INRS. Ces mesures permettent de lutter efficacement contre les causes d’accident et de maladies qui touchent ce métier. Ces mesures recommandent à :
- L’usage des chaussures antidérapantes pour les personnels de cuisine ;
- La sécurisation des escaliers d’accès aux réserves ;
- L’organisation du rangement des produits ou les outils afin de limiter les contraintes ;
- L’adaptation de la profondeur des récipients en disposant des plongeurs de rehausses ;
- L’utilisation des outils (couteaux) aiguisés et en bons états ;
- La suppression de l’essuyage manuel des verres en utilisant un lave-verre adapté ;
- L’utilisation des gants anti-coupures (de préférence des gants en fibres) pour la découpe ou l’épluchage des légumes.
Le domaine de la restauration est particulièrement accidentel avec plus de 1 600 000 journées de travail perdues chaque année. Cette perte est due à l’accident de travail ou à la maladie du salarié. Les comportements contraignants ainsi que les gestes répétitifs du nettoyage de l’établissement génèrent différentes sortes de maladies aux salariés concernés comme les affections articulaires. Ces affections figurent en tête de liste des maladies professionnelles des salariés des restaurations traditionnelles. Des troubles musculo-squelettiques peuvent se produire et peuvent même s’aggraver par des facteurs liés à l’organisation du travail. Les stress, les coupures, les chutes… les salariés de ces établissements sont soumis à des risques professionnels élevés. La prévention et l’évaluation pour l’amélioration des conditions de travail y est donc principalement importante.